Photos : Badou
Les portes grandes ouvertes du stade Al-Abdi portent bonheur au club doukkali qui commence à trouver son rythme de croisière, suite à sa série de victoires qui le propulse vers le milieu de tableau, l’éloignant ainsi de la zone de turbulence.
En effet, depuis que le comité du DHJ a opté pour l’entrée gratuite au terrain, les joueurs semblent évoluer à l’aise et décontractés. Leurs supporters sont heureux de ce geste de la part des organisateurs et chemin faisant, ces derniers ne cessent, quoique restreints, d’encourager leur DHJ qui commence à prendre des couleurs et à retrouver la confiance qui lui faisait défaut, et ce depuis le début de la saison !
Chose qui a poussé, Jamal Sellami à déserter les lieux dès l’entame de la deuxième phase de la Botola, suivi de son adjoint Safri qui n’a pas pu faire mieux que son ex patron !
Le retour de Talib Abderrahim et Ousman Diouf a fait évoluer les choses au sein du Diffaâ Hassani Jadidi qui au fil des matches retrouve ses lettres de noblesse et les points nécessaires pour sauver sa peau des affres de la seconde division.
Une vérité qui s’affirme d’une journée à l’autre du championnat Elite « PRO ».
Le tandem, Talib-Ousman réussit sa mission tout doucement mais sûrement, la preuve irréfutable, le groupe, j’allais dire OCP, DHJ tourne mieux et c’est tant mieux pour tous les mordus de l’unique club de football des Doukkala qui évolue en première division de la Botola Elite « PRO ».
Suite à cette victoire, at-home, face au MAS, sur le score de 2 à 1, le DHJ ne souffre plus du complexe « doute » et dans la foulée cavale mieux qu’avant au rythme qui lui convient, au grand bonheur de son public qui commence à reconnaitre que son équipe chérie est pratiquement sauvée et qu’elle aura son mot à dire la saison prochaine…
Dans l’immédiat, les poulains de Talib ont fait le nécessaire en assurant le maintien au dépend du MAS qui s’est présenté timide et peureux au stade Al-Abdi, à croire que les protégés de Mernissi n’avaient dans la tête que de sortir indemne du volcan Al-Abdi qui cracha son feu en deux temps par le virevoltant Zakaria Hadraf qui trompa le malheureux Aziz Kinani, d’abord à la (45’) suite à une erreur monumentale du latéral droit des visiteurs qui se fait subtiliser le ballon par Oualid Azaro, en pleine surface de réparation et illico presto servit un caviar à Hadraf qui, de l’intérieur de son pied droit, projeta le cuir dans les filets d’un Kinani dépassé par cette action rapide du duo jdidi ; ensuite, le second but arriva dès le démarrage de la deuxième mi-temps (55’), juste après un ballet aérien devant les bois de Kinani entre les attaquants jdidis et les défenseurs fassis désorganisés et affolés. Aux aguets, Hadraf qui botta le ballon d’un tir anodin, mais qui fut détourné, pour aller se loger dans la lucarne, encore une fois, du pauvre Kinani tétanisé ! 2 à rien, les Doukkalis aux anges, les dirigeants, le staff technique, médical, et les supporters…
Par contre, le président Mernissi avait une tête attristée par cette défaite, lui qui ne voulait pas jouer ce match et déclara en milieu de semaine sur les ondes de la radio, que le MAS n’allait pas se rendre à El-Jadida et que la non programmation du match retard, KACM-DHJ, n’arrangeait pas les affaires de son équipe !
Sa crainte s’est confirmée suite à la noyade de son MAS au stade Al-Abdi !
Mais il faut dire que ses protégés ont refusé de jouer et ont laissé leurs antagonistes, aussi sous la même pression, prendre confiance en eux pour finalement leurs damer le pion !
Piqués au vif, suite au 2ème but encaissé, les fassis réagissent sur un contre rapide où, l’excès de zèle, poussa l’Askri à sortir de sa cage, j’allais dire bêtement, pour se faire surprendre par la passe rapide et précise de Hicham vers le buteur du MAS Bencherki, qui ne trouva aucune difficulté à marquer le but d’honneur (65’)… Et c’est sur le joli tableau électronique, récemment installé, que le score de (2-1) en faveur des locaux resta inchangé, nonobstant, les changements de joueurs des deux côtés.