Le climat de tension à la Faculté des Lettres d’El Jadida a poussé le bureau régional de la Confédération démocratique du travail (CDT) à réagir avec fermeté. Dans un communiqué, le syndicat exprime sa solidarité avec le personnel administratif et technique, dénonçant des dérives autoritaires, un usage abusif du pouvoir et un manque de dialogue flagrant au sein de l’établissement.
Selon la CDT, la gestion actuelle du doyen, marquée par la rigidité et l’absence de communication, alimente un malaise profond et compromet la sérénité du travail collectif. Le refus d’échanges constructifs avec les représentants syndicaux et certaines décisions unilatérales auraient aggravé la fracture entre direction et employés.
Au-delà du différend administratif, le syndicat évoque un climat délétère : pressions, marginalisation et atteintes aux libertés syndicales, allant jusqu’à des tentatives d’intimidation. Autant de pratiques qui, selon la CDT, sapent la confiance et minent la dignité du personnel.
Face à cette situation, le bureau régional appelle à une intervention urgente de la présidence de l’Université Chouaïb Doukkali et des autorités de tutelle pour rétablir un cadre de travail sain, basé sur la transparence, l’écoute et le respect des droits. Car, rappelle le syndicat, aucune institution ne peut prétendre au savoir et à la raison sans une communication lucide et un climat de confiance propice à l’épanouissement du personnel.
Abdellah Hanbali
