« El Jadida, ma ville de cœur… »

Il y a des amours qui ne s’expliquent pas, des attachements qui défient le temps et la distance. Pour Marie, El Jadida est bien plus qu’une simple ville côtière. C’est un refuge, une passion intime, un lieu d’âme. « J’aime beaucoup El Jadida et quand j’en parle chez moi, je n’en dis que du bien », confie-t-elle avec le sourire tranquille de ceux qui ont trouvé leur port d’attache.

Quand elle reçoit des amis ou de la famille, elle veille à leur faire découvrir les plus beaux atours de la ville. La plage, les espaces verts soigneusement entretenus, les terrasses ombragées où le café se savoure au rythme des vagues… Tout est filmé, photographié, partagé. Une carte postale vivante qu’elle offre fièrement à ceux qui ne connaissent pas encore « sa » Jadida.

Mais ce lien dépasse le simple cadre du quotidien. Il touche à l’essentiel. À la vie… et même à la mort. « J’ai dit à mon mari que si je meurs au Maroc, je veux être enterrée à El Jadida, dans le cimetière face à l’océan », murmure-t-elle. Une dernière demeure face à cette mer qu’elle aime tant, témoin de tant de souvenirs.

Son fils, installé à Marrakech, lui propose souvent de venir vivre plus près de lui. Mais Marie reste fidèle à sa ville de cœur. « Nous allons souvent le voir, mais nous sommes plus souvent à El Jadida, dans notre quartier de Najd 2. » Là où les visages sont familiers, les voisins attentionnés, et les liens humains encore sincères. Là où tout a un goût de « chez soi ».

Parmi ses connaissances, une multitude d’amitiés tissées au fil des années. El Jadida, pour Marie, n’est pas une ville parmi d’autres. C’est une promesse d’attachement, un ancrage affectif profond. Une ville qu’elle chérit comme une part d’elle-même.
Abdellah Hanbali

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