Les années passent, et avec elles les joueurs. Certains raccrochent les crampons, d’autres prennent la relève. Et puis, par un heureux hasard, une photo refait surface. Une de ces rares images prises à une époque où les smartphones n’existaient pas encore, où chaque cliché comptait.
Sur le moment, on n’y prête pas attention. Mais les décennies s’écoulent, et un beau jour, au détour d’un souvenir ou d’un tiroir, l’image réapparaît. Instant figé, mémoire ravivée. Et soudain, c’est une vague d’émotion qui submerge. Revoir ces visages autrefois si familiers, ces amis de toujours, ces « Oulad Leblad », ces héros du quotidien, c’est comme retrouver un morceau de soi.
Quel bonheur indescriptible que de se replonger dans ces souvenirs partagés, ces éclats de rire, ces moments de gloire ou de complicité. Des noms reviennent, des histoires aussi. Certains sont encore là, d’autres nous ont quittés, mais tous vivent à jamais dans cette image gravée dans le cœur.
Debout, de gauche à droite : Arsalane, Zenfari, Halim, Belmansour, Baâyla, Touilila.
Accroupis, de gauche à droite : feu Najib (Naâmi, dont la salle des sports porte fièrement le nom), feu Tibari (dit Touibari), et Amanallah (Azzedine).
Longue vie aux vivants. Quant à ceux qui nous ont quittés, puisse Allah les accueillir dans Son vaste Paradis.
Abdellah Hanbali
Quand une photo traverse le temps…
