Abdelhak Benchikha au Difaâ? Serait-ce une sage décision?


Le Difaâ est un club qui est appelé à évaluer sérieusement ses priorités, en fonction de ses moyens actuels. Embaucher un entraîneur renommé ou recruter des joueurs compétitifs?
La solution pourrait être d’opter pour un entraîneur compétent mais raisonnable financièrement, capable de tirer le meilleur des ressources existantes, tout en misant sur la formation et la cohésion de l’équipe.
La crise financière, qui ne date pas d’hier, aurait pu/ du, constituer il y a des années déjà, une opportunité pour renforcer la formation des jeunes et en intégrant progressivement certains d’entre eux. Ce n’est qu’en suivant cette politique que le comité pourrait non seulement réduire ses coûts, mais aussi développer une base solide pour l’avenir. Mais cela demande une vision à moyen et long terme.
Engager un Abdelhak Benchikha en ce moment, ne fera qu’aggraver la crise financière, sans sortir le club du bas du tableau. La situation financière du club impose une gestion rigoureuse et à défaut de pouvoir identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées, un audit financier est en mesure de le faire.
Si le maintien en Botola Pro est l’objectif principal, le club ferait mieux de se concentrer sur le recrutement stratégique de quelques joueurs libres ou peu coûteux.
En un mot, le DHJ doit savoir naviguer entre ambition sportive et réalité économique. Croire que les contre performances disparaîtront miraculeusement avec l’arrivée de Benchikha c’est croire au Père Noël, tout en risquant d’aggraver une crise financière des plus étouffantes dans l’histoire du club.

El Jadida Scoop

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