Né dans le Constantinois en Algérie où son père travaillait à la ferme d’un notable, Léo Seillier a fait une riche carrière dans l’enseignement public marocain à El Jadida où il réside depuis 1963. Cet enseignant issu d’une famille d’anciens Pieds Noirs, comme il se plait à dire, vit depuis plus de 60 ans à El Jadida.
Mazaganais de longue date, Léo Seillier est arrivé à El Jadida le 15 septembre 1963. Il exerça d’abord comme instituteur à l’école Mohammed Triai, puis au collège Chouaïb Doukkali sous la direction de feu Si Ahmed El-Hettab. Il fut nommé, ensuite, conseiller pédagogique de 1973 à 1976, puis inspecteur pédagogique régional dans les provinces d’El Jadida et de Safi. Son poste d’inspecteur ayant été marocanisé, il enseigna, lors de ses deux dernières années d’enseignement marocain, entre 1982 et 1984, en classe terminale au lycée ibn Khaldoun.
En 1984, s’ouvre pour Léo Seillier une nouvelle expérience dans l’enseignement français au Maroc puisqu’il sera nommé à Casablanca professeur au lycée Lyautey. Il passera 13 longues années dans ce grand lycée de 3.500 élèves et de 250 professeurs environ, à cette époque. Il prit sa retraite en 1997 pour s’adonner à des activités associatives et à la chasse.
Récemment invité, avec son épouse Nicole, à une cousinade en France, pays où il se rend presque chaque année, c’était l’occasion de rencontrer sa nombreuse famille éparpillée dans tous les coins de la Métropole. La rencontre s’est déroulée pendant quatre jours à Chambéry à l’initiative de ses nièces et de son frère Georges Seillier. Au menu, un méchoui grillé à la manière marocaine fut servi aux convives, frères, soeurs, oncles, tantes et leurs enfants : une trentaine de personnes au total.
À la fin de ces retrouvailles, le couple Seillier passa par la maison familiale en Dordogne. Dans cette demeure bâtie dans les années 1938-39, Léo était content de retrouver quelques voisins marocains vivant à proximité et avec lesquels il a tissé de forts liens d’amitié.
Son retour au Maroc, s’est fait par bateau de Sète à Tanger où le hasard, encore une fois, lui fit rencontrer l’universitaire Gérard Chalaye, conférencier à la faculté des lettres d’El Jadida, et vivant à Azrou. Bon retour de vacances à notre ami Léo.