Après avoir pris connaissance de mon livre « El Jadida, fragments de vie (2020) » où jai évoqué son grand-père le jdidi Salomon Assédo, Mélanie Esther Dorey, directrice artistique dans le domaine culturel à Paris, a pris contact avec moi pour une visite sur les lieux de vie de ses ancêtres à El Jadida.
Descendante du côté maternel de la famille Assédo, Mélanie est arrivée au Maroc pour un séjour dune vingtaine de jours qui la conduite dAgadir à El Jadida passant par Essaouira. Les grands-parents paternels de sa mère, Yvette Dorey-Assédo, vivaient dans limpasse de la rue Bensimon. Dans la même ruelle habitaient la famille Acoca, le correspondant de La Vigie Marocaine, Benchetrit et Saadia Bensimon. Ce dernier, quoique habitant à Casablanca, y possédait une maison avec ses initiales gravées à lentrée.
Le grand-père de Mélanie, Salomon Assédo, né à Azemmour en 1919, a exercé comme instituteur à lécole derb el-Hejjar à El Jadida. Il a également travaillé à Sidi Bennour, Oued Zem, Tiznit et Casablanca.
Mélanie Dorey après avoir effectué des études de cinéma à Paris a monté en 2015 le projet artistique « Madame Lupin », une maison de design expérientiel. Elle a conçu des expériences immersives à Paris, New York, San Francisco et Berlin. Ce qui lintéresse dans son travail cest la création d’expériences artistiques in situ dans des lieux très atypiques. Chaque événement quelle organise se déroule dans un lieu différent, avec une direction artistique différente, ainsi le public ne sait pas à quoi s’attendre
Ravie par sa visite à El Jadida, Mélanie compte y revenir pour un séjour plus long et en famille pour plus de connaissance du milieu de vie de ses ancêtres.
Jmùahrim()yahoo.fr
Chronique de Mustapha Jmahri : L’artiste Mélanie Dorey recherche son histoire familiale à El Jadida
