Chronique de Mustapha Jmahri : Charles Sabatier cinéaste amateur à Mazagan


Charles Sabatier est né en 1917 à Rabat au Maroc, où il a vécu toute sa vie. Enseignant en lettres (français, latin et grec) à Mazagan au Maroc, puis au Lycée Lyautey à Casablanca, il devient censeur du Lycée de Fès, puis chef d’établissement au collège Moulay Abdellah de Casablanca.
Il commence à filmer à partir du début des années 1940 en utilisant une variété de formats (16 mm, 9,5 mm et 8 mm), et continue jusqu’à sa mort en 1959. Ce professeur, impliqué dans le courant de l’Éducation nouvelle, utilise la photographie et le cinéma comme outils pédagogiques. Il propose à ses élèves un travail en classe qui se prolonge par une visite et un film de cette visite. Il présentait aussi dans ses établissements scolaires des projections de films avec débats. Ses films ont été confiés à Cinémémoire par son fils Jacques Sabatier.
Également intéressé par la photographie, Charles Sabatier développe certains de ses films lui-même avec la participation de ses deux enfants. Sa femme, Annie Gouttenoire, photographie et filme régulièrement. Enseignante d’éducation physique et sportive, elle prend très souvent la caméra en main, et tourne ses propres films.
À part les films de famille et de voyages, le couple filme plusieurs événements comme les compétitions sportives. Aux Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952, ils voyagent en train jusqu’en Finlande durant environ trois semaines. Les films tournés pendant ce séjour par Annie Gouttenoire, Charles Sabatier, et d’autres cameramen ont été utilisés dans le documentaire « Olympia 1952 », le premier long-métrage de Chris Marker.
Eléments tirés du site Cinémémoire.
Jmahrim()yahoo.fr

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