Il était doté d’un physique, d’une technique footballistique et d’une couverture de balle hors paire.
Un joueur capable à lui tout seul de renverser le cours d’un match et d’offrir la victoire à ses coéquipiers.
En son temps, « la loi Bossman » qui avait permis la libre circulation des joueurs européens Relevant de la CEE n’avait pas encore vu le jour. Et les équipes européennes n’avaient droit qu’à deux joueurs étrangers ( extra nationaux).
Autant dire que les places étaient chères.
C’est dans ce climat, qu’ Amanallah, 28 ans, décide qu’il n’a plus rien à prouver au Maroc et profite du mercato d’été pour partir offrir ses services à quelques clubs français, quitte à y passer des tests pour être accepté.
C’est ainsi qu’il a fini par signer à Besançon ( 2 ème division) avant d’être recruté, l’année d’après, par Niort (1ère division). Et c’est au sein de ce club évoluant sous les feux de la rampe de la nationale UNE, qu’il a fait étalage de tout son talent. Sa réussite fut telle qu’un beau matin, le journal sportif l’équipe titrait a la UNE » Amanallah, meilleur n° 10 après Michel Platini ». Et quel Platini! un joueur au sommet de son talent ( ballon d’or européen ) et qui dominait le football européen et mondial à l’époque.
Du coup, c’est l’Olympique de Marseille (OM) de feu Bernard Tapie qui allait être champion d’Europe l’année d’après qui cherchait à le recruter.
Malheureusement pou lui, il avait atteint l’âge de 34 ans et ne pouvait offrir ( selon les dirigeants marseillais) plus et plus longtemps a l’OM. C’est ainsi que le choix fut porté sur son coéquipier، le jeune ghanéen M’pelé.
Tous ceux qui ont vu évoluer ce joueur dans un stade de football, à l’époque, vous diront aujourd’hui qu’à ce jour, le Football national, n’a toujours pas réussi à enfanter un n° 10 comme lui, en dépit des moyens actuels.
Pensées de reconnaissances et de fierté envers ce jdidi pur jus qui nous a fait goûter à tant de moments de joie et de bonheur en le regardant évoluer dans un stade de foot.
Abdellah Hanbali