La 18ème édition de l’événement culturel et artistique, les Nuits du Ramadan et comme à son habitude, offrira le 20 et 23 mars, deux soirées
musicales ouvertes gratuitement au grand public d’El Jadida.
Une 18 ème édition dont la programmation se distinguera, encore une fois, par un plateau à prédominance spirituelle et ce, en réponse à une demande de plus en plus accrue des fans.
Deux soirées qui auront pour principal objectif , la création d’une animation culturelle dans la ville d’El Jadida, tout en respectant la sacralité de ce mois et son ambiance spirituelle, d’où le choix très minutieux des artistes et groupes qui vont être proposés au public.
Par ces choix, le but avoué des organisateurs n’est autre que celui d’offrir un panorama musical diversifié et surtout، de satisfaire tous les goûts des habitants d’El Jadida.
Pour la présente édition, les organisateurs visent à créer un espace d’échange interculturel mais aussi intergénérationnel, et à diffuser des valeurs universelles de dialogue, de respect, de tolérance et de partage qui caractérisent tant les musiques du monde.
À l’unisson, thématique choisie pour cette 18ème édition, symbolise l’unité dans la diversité,
reflétant la vision de l’Institut français du Maroc en général et celui d’El-Jadida en particulier ( puisque c’est à El-Jadida qu’ont vu le jour les Nuits du Ramadan) de la musique comme langage universel rassemblant les cœurs et transcendant les frontières culturelles.
A l’unisson résonne comme un appel
à la connexion profonde entre les artistes, le public et les différentes traditions musicales qui
se croisent sur scène.
Le 20 mars au théâtre de la cité portugaise, le public aura rendez-vous avec le duo Imed Alibi et
Kel Assouf.
imed Alibi est un percussionniste et compositeur tunisien résidant en France depuis plusieurs années. Il a débuté sa carrière musicale à Montpellier avec le groupe Les Boukakes. Par la suite, il a accompagné Emel Mathlouthi
pendant plusieurs années et collaboré avec Justin Adams pour son album «Safar», Natacha Atlas, Michel Marre, et de nombreux autres artistes.
Quant à Aboubacar «Anana» Harouna, c’est un chanteur et guitariste touareg. En 2006, à son arrivée à Bruxelles, il afondé le groupe Kel Assouf en rassemblant des musiciens de Mauritanie, du Ghana, de France et du Mali et a lancé
trois albums : «Tin Hinane» en 2012, «Tikounen» en 2016 et «Black Tenere» en 2019.
Ensemble, Kel Assouf et Imed Alibi créent sur scène une fusion envoûtante, où les rythmes touareg et les percussions du monde se rencontrent
Quant au spectacle du 23 mars (théâtre AFIFI ou celui de la cité portugaise…encore à déterminer ), il sera donné par Trans(E)-Shootin-Express,
Trans(E)-Shootin-Express c’est la rencontre entre un groupe aux influences jazz et rock et un groupe de musiciens traditionnels marocains, les Gnawas. L’idée centrale de ce projet musical est de confronter les univers et les modes de travail et ainsi générer un terreau propice à une forme particulière de créativité.
Trans(E)-Shootin-Express évoque bien sûr le voyage, mais aussi la « transe » musicale que l’on trouve à la fois dans la musique des Gnawas et dans la musique du groupe
Shootin’ chestnuts. Ce groupe de jazz français a plusieurs années d’existence, il a réalisé de nombreux concerts
ainsi qu’une tournée de 10 dates au Japon (Tokyo, Kyoto, Osaka, Kanazawa) en 2018. Son dernier album « Naninani ?! » sorti fin 2020 a eu les honneurs de la presse et de la radio nationale et internationale (France musique, Citizen
jazz, RAI…).
Pour terminer, nous tenons à remercier les trois femmes qui ont été derrière cette programmation et toute la logistique qui s’en suit. Nous faisons allusion ici, à Mme Anne BELGUED, Directrice Déléguée de l’Institut français d’El Jadida, Fatima Zahraâ SHITA. Chargée de Mission Culture & Communication et Salima BETTIOUI. Assistante culturelle / chargée communication.
El Jadida Scoop