Quand on grandit au milieu de la médiocrité et des incivilités,ce serait un grand miracle que l’on en soit pas contaminé.Et dans ce cas,les responsabilités sont partagées entre les parents, l’école,la rue et l’Etat.Et chacune de ces parties endosse sa part,grande ou petite,du préjudice,fait,non seulement aux enfants,mais à la société entière,mais aussi à l’avenir.Et lorsque la crise se déclenche, à cause de cela,il devient difficile d’y remédier.
Cette situation,nous la vivons aujourd’hui, à différents niveaux.Mais,au lieu d’y trouver des solutions,on se livre à la colère et aux quiproquos,comme dans la Tour de Babel.On crie,on vocifère,on s’accuse les uns les autres,sans rien comprendre, comme dans un asile d’aliénés.
Tout le monde a dû constater,en ville,ou sur la route,des automobilistes brûler les stop, les feux rouges,rouler au delà de la vitesse exigée,et quand on leur fait la remarque,ils vous insultent,ou lèvent la main en signe de défi,et parfois, même j’ai assisté à des scènes fantastiques,et qui ont tourné au drame.On ne respecte plus,ni les vieillards,ni les enfants,ni les femmes,on jette les cannettes,ou autres déchets,par la fenêtre, avec indifférence, ou on crache,par dessus bord,ou on augmente les décibels au maximum,..etc..etc.Parfois, des chauffeurs de taxis, vous ignorent,et passent à toute vitesse,devant vous, alors que le taxi est vide.Et s’il pleut, éloignez vous afin d’éviter de vous faire arroser de l’eau des flaques.Mais,enfin, qu’est-ce qui nous arrive.Pourquoi nous nous comportons comme des fauves dans une jungle.Jamais vous n’entendez un pardon,ou un excusez-moi,ou même un geste ou un regard qui les expriment.
L’Etat est aujourd’hui,encore,incapable de trouver la voie à suivre.
El Assad Abdelkrim