Jmahri explique l’identité maritime d’El Jadida à des géographes français

Par M’barek Bidaki

En marge de sa participation au congrès international GEORISQUE 2024, qui s’est tenu au sein de la Faculté des sciences d’El Jadida, une délégation française comprenant des géographes de l’université Paul-Valéry de Montpellier 3, accompagnée d’une promotion de Master en « Gestion des Catastrophes et des Risques Naturels » a consacré la journée du jeudi 15 février 2024 à la découverte d’El Jadida et d’Azemmour.
La journée a commencé le matin par la remise d’un don de fournitures scolaires à l’école primaire « fqih El Hettab » à El Jadida. La délégation s’est rendue par la suite à Azemmour pour la visite de la médina, du centre de l’artisanat et de l’embouchure de lOum-er-Rébiâ.
Après le déjeuner marocain pris à Sidi Ali ben Hamdouch, sur la rive droite de lOum-er-Rébiâ, la délégation s’est rendue à la Cité portugaise de Mazagan. Les membres de la délégation ont apprécié ce site classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2004.
En cette occasion, Mustapha Jmahri, auteur-éditeur des « Cahiers dEl Jadida », qui a accompagné la délégation lors de cette visite, a présenté, sur place, un aperçu sur la cité portugaise et sur la ville dEl Jadida en général.
Dans un mot intitulé « L’identité maritime d’El Jadida » Mustapha Jmahri a expliqué que, de son point de vue, la cité d’El Jadida est issue de l’eau. La mer a profondément façonné son histoire et sa physionomie. C’est en fait grâce à la « baie de Mazighan », ajoute l’intervenant, que la ville est apparue et s’est transformée au fil des ans. D’autant plus que la ville s’est toujours développée au cours de son histoire en bordure de la mer (voir à ce sujet le livre de l’auteur sur le port d’El Jadida).
Si l’identité urbaine de la ville est marquée par la mer, Mustapha Jmahri ajoute un deuxième élément marquant de la ville : la cité portugaise du XVIème siècle. Celle-ci construite, en partie, sur l’eau a été le premier embryon de la ville bien après sa libération par le sultan Sidi Mohammed ben Abdellah.
La visite de la délégation universitaire s’est achevée par un échange avec Mustapha Jmahri qui a répondu aux différentes questions posées notamment par les étudiants du Master « Gestion des Catastrophes et des Risques Naturels ».
À l’issue de leur visite, Monique Gherardi, ingénieur d’études à l’université Paul-Valéry Montpellier 3, a adressé à Mustapha Jmahri le mot suivant : « Merci encore pour votre compagnie et votre transfert de connaissances auprès de nos jeunes. Nous étions ravis de vous rencontrer ».

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