Marre de ces chantiers qui durent et perdurent, à cause de la désorganisation des responsables, de leur tâtonnement et de leur lenteur dans les travaux.
Marre de toutes ces routes crevassées.
Marre de toute cette poussière qui envahit aujourd’hui, chaque coin et recoins de la ville.
Marre de tous ces gravats qu’on abandonne sur des routes et « trottoirs », déjà en piteux état.
Marre de toutes ces bouches d’égouts ouverts, ou sur le point de s’affaisser avec une partie de l’asphalte, ceci quand elles ne dépassent pas le niveau de l’asphalte de plusieurs centimètres à cause d’une finition bâclée et personne pour s’en inquiéter et essayer d’y parer, avant qu’une catastrophe n’arrive.
Marre de ces jardins mal entretenus et de ces arbres déplacés, à cause des « travaux », et qui sont morts ou entrain de « rendre l’âme », par manque d’entretien, de je-m’en-foutisme, d’incompétence et de l’irresponsabilité des composantes politiques de la ville.
Marre de voir ce théâtre Afifi asphyxié par l’installation d’une petite fontaine sur la place El Hansali et dont l’attente de sa mise en marche dure depuis des années, sans qu’on y pense à la réparer. Idem pour celle entre les deux hôtels: Al Mourabitine et Marhaba..
Marre de tous ces traîtres de la nation, nommés à divers postes de responsabilités ou élus en corrompant les plus démunis et qui semblent démunis du moindre sens de patriotisme, de responsabilité et d’esthétique.
Marre de cette ville mal éclairée et qui devient lugubre, voire dangereuse, à la tombée de la nuit.
Marre de ces poteaux électriques de plus de 15 m de haut (pourquoi de si longs poteaux ?) et qui éclairent nos rues et boulevards, comme des bougies.
Des rues et boulevards coupe-gorge, de plus en plus mal éclairés, mal famés et où prolifèrent toutes sortes de personnages peu fréquentables.