Aujourd’hui, bien qu’on ait pu rafistoler momentanément et à coups de milliards de centimes, le problème de ramassage des déchets ménagers, il s’avèrerait d’après les informations que nous avons pu déceler de l’interview accordée par un conseiller municipal à un organisme de presse locale, il s’avérerait que les choses sont encore plus compliquées et plus graves qu’on ne les estime.
Révélations qu’on a toujours occultées aux citoyens et que nous ne pouvons laisser passer sous silence.
Selon les propos du membre du conseil municipal ( que nous remercions au passage pour se franchise), il s’avère que la vraie calamité qui entache ce “dossier” de salubrité de la ville, ne se limite pas uniquement aux difficultés de la collecte, mais se situe en plus et surtout au niveau de la décharge publique qui s’est saturée et n’arrive plus à contenir la pression des tonnages de déchets qui s’y déversent.
Dans ces conditions, on ne peut que dire que la situation hygiénique de la ville n’est pas prête de retrouver son équilibre, malgré le soutien de plus de deux milliards accordés à la ville par ministère de l’intérieur afin de débloquer la situation en supportant les frais d’un avenant d’une année au profit de la société existante.
Toutefois, le plus drôle dans cette affaire, c’est que parallèlement à l’avenant accordé à cette société dont le contrat était arrivé à terme fin octobre, parallèlement, le conseil aurait en plus recouru à l’article 6 de la loi 54.05 régissant la gestion déléguée en sélectionnant une autre société ( à coups de qlq milliards elle aussi) et qui serait opérationnelle elle aussi durant cette critique époque où la décharge fait défaut.
Je sais que tout celà vous déroute… mais moi aussi…le raisonnement par l’absurde.
Pourtant, il se trouve qu’en ce qui concerne l’actuelle décharge, inaugurée par le gouverneur de l’époque un certain mercredi 15 Novembre 2016, celle-ci nous a été présentée dans le temps, comme le produit des nouvelles générations, inscrites sous le signe des “décharges contrôlées” et dont la ville d’El Jadida avait eu le privilège d’être parmi les toutes premières qui en ont profité.
Fort malheureusement, il n’a fallu que peu de temps pour que l’on puisse se rendre compte, que presque tout ce qui a été avancé concernant cette réalisation, ne relevait que du fictif, sauf, peut-être ces chiffres en millions de dh qui eux, relèvent bel et bien du réel.
Résultat de tout cet amateurisme dans la gestion des affaires publiques? El Jadida risquerait de se retrouver confrontée à de mauvais jours en matière d’environnement; d’une part l’ancienne décharge qui fait toujours figure d’un paysage digne des films d’horreur, alors que l’actuelle semble ne plus répondre aux besoins des habitants avec le risque de fermer ses portes pour de bon ou le cas optimiste, bricolée pour durer quelque temps de plus.
Ainsi donc, au lieu de nous trouver confrontés à un seul monstre, représenté par l’ancienne décharge, El jadida aurait donc à faire aussi face à son rejeton qui pourrait rendre l’âme à brève échéance, étant en instance de se voir rattrapé lui aussi par l’urbanisation, du fait qu’il trône dans le territoire de la commune de Moulay Abdellah, mais presque aux limites du périmètre urbain d’El Jadida.
Et rebelote…
Chahid Ahmed
C’ÉTAIT LE 15 NOVEMBRE 2016
Dans ce qui suit, nous remettons en circulation un précèdent article de presse, qui démontre comment nous a été présentée la naissance de l’actuelle décharge qui fait aujourd’hui beaucoup de bruit et dont l’inauguration s’est déroulée en grandes pompes Un certain mercredi 15-11-2006
NOUVELLE DÉCHARGE PUBLIQUE
EL JADIDA – MOULAY ABDELLAH
LA FIN D’UN CAUCHEMAR?
Rattrapée par l’urbanisation effrénée que connaît la ville d’El Jadida depuis les années 80, la décharge publique qui reçoit quelques 90 tonnes/jour de déchets ménagers a toujours fait figure de cauchemar pour les riverains, tout en handicapant le secteur III , considéré comme l’ultime poumon urbain, en mesure de décongestionner la ville. Sa fermeture définitive ce mercredi 15 Novembre, qui fait suite à l’ouverture d’une nouvelle décharge en dehors du périmètre urbains est considérée comme un grand soulagement par les citoyens qui attendaient ce moment de délivrance depuis des années.
Le gouverneur de la Province d’El Jadida a procédé mercredi dernier à l’inauguration de la nouvelle décharge publique qui aura à desservir El Jadida et Moulay Abdallah, et dont la réalisation s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre des deux communes sus-citées, avec un appui financier de 10 Mdh octroyé par le ministère de l’intérieur (GGCL-DEA), pour les travaux d’aménagement du site concerné.
Cette nouvelle décharge contrôlée qui est située à 7km du centre d’El Jadida, sur une superficie de 27 ha, a nécessité un budget global de l’ordre de 22,5 Mdh. La commune de Moulay Abdallah qui a pris en charge l’acquisition du terrain et l’équipement mobilier, en plus de l’aménagement de ses propres accès et l’étude des impacts, a participé à hauteur de 10,5Mdh.
De son coté, le conseil provincial d’El Jadida, s’est investit dans l’aménagement des accès à partir d’El Jadida pour un montant de 2 Mdh, alors que l’aménagement du site dont le coût global est de l’ordre de 10 Mdh, a été compensé par le ministère de l’intérieur.
Ainsi donc , en procédant à la fermeture définitive de l’ancienne décharge, qui représente une gigantesque plaie en plein milieu urbanisé, El Jadida a réussi enfin à tourner l’une de ses pages noires en matière d’environnement. Un cauchemar qui avait suscité depuis des années une véritable levée de bouclier de la part d’une large frange de citoyens, ayant subi le calvaire en continu, compte tenu de la proximité de l’ancienne décharge et de ses nuisances.
Aujourd’hui, il s’avère que les autorités compétentes de la ville, qui ont pris conscience des dégradations environnementales, esthétiques, paysagères et sanitaires inhérentes, ont décidé d’engager un processus intégré et cohérent, visant à apporter les solutions techniques et réglementaires requises pour fermer et surtout réhabiliter l’ancienne décharge avec l’objectif de son insertion dans l’espace urbain qu’elle occupe.
Cette réhabilitation comprend normalement tous les travaux de remblaiement, étalage, compactage déblaiement, nivellement et terrassement nécessaires ainsi que la mise en place de tous les dispositifs de gestion environnementale tel qu’un système de captage et traitement de biogaz. La réhabilitation finale du site s’oriente vers le comblement partiel de l’excavation et viabilisation de tout le site et ses alentours. Ces travaux seront entamés prochainement par le groupement adjudicataire S.O.S NDD-EAU-GLOBE
Chahid Ahmed
