Suite à l’article de notre confrère et ami Abdellah Rhaïtoumi dont le contenu est traduit en langue Française ci-dessous, nous avons eu un contact avec M. Kamel Abderrahman dans l’objectif de lui permettre de casser ce silence qui a déconcerté plus d’un, dans la mesure où ses conseils en pareille situation ont toujours été salvateurs.
Aussi poli que de coutume, M. Kamel, n’a pas manqué de nous répondre de la manière la plus subtile et la plus élégante en résumant le tout en une seule phrase qui parle mille langage, et ce en nous disant calmement, sereinement et simplement » LE SILENCE EST AUSSI UNE RÉPONSE ».
Chahid Ahmed
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Le silence total de Kamel déconcerte les supporters du DHJ
Abderrahman Kamel, président d’honneur du DHJ, a choisi le silence après la relégation de l’équipe en deuxième division.
Kamel avait souvent exprimé son mécontentement quant au sort de l’équipe à laquelle il avait participé en tant que joueur, puis président effectif et président d’honneur depuis l’historique assemblée générale de 2001, au cours de laquelle il a fait geste noble en passant le flambeau à son successeur Mustapha Sâadaoui, afin de se consacrer à ses activités politiques qui ont été couronnées par trois mandats successifs en tant que député.
Ses premiers signes de mécontentement envers la manière dont le DHJ a été gérée cette dernière année, s’étaient traduits par son absence des tribunes tout au long des rencontres comptant pour les matchs/retours, sans jamais cesser de recommander aux membres du bureau actuel du Difaâ, de s’ouvrir sur les anciens dirigeants de manière à s’imprégner de leurs expériences et leurs conseils, surtout ceux qui avaient laissé une bonne empreinte, tels Ibrahim Tawfiq, Mustafa Al-Saadawi, Mustafa Antari, Abdellah Toumi et Saïd Kabil.
Ainsi donc, bon nombre de supporters et de fidèles du DHJ, n’arrivent pas à comprendre le mutisme de Kamel, suite à la relégation de ce DHJ qu’il porte dans le cœur et lui intiment de rompre ce lourd silence, d’autant plus qu’il représente de nos jours le doyen des adhérents tout en restant l’un des plus grands dirigeants du Football d’El Jadida, discret dans les implications et auquel se sont adressés nombre d’anciens gouverneurs de la Province en cas de difficultés et de mauvaises passes qui auraient pu engloutir souvent l’équipe d’El Jadida.
Sa dernière bonne implication en date , a trait à la confiance qui a été placée dans un autre grand dirigeant, en l’occurrence Mustapha Antari qui a gagné haut la main sa bonne réputation en réussissant à faire récupérer au DHJ sa légitime place en Division une durant la saison 2005.
A.Rhaïtoumi/ traduction A.Chahid
