En marge du festival Malhounyat dont la 11ème édition a été inaugurée hier à Azemmour, nous devons rappeler que le Malhoune, en tant qu’art, ainsi que ses poètes marocains, risquent tous de se perdre et disparaître un jour de la mémoire collective, alors qu’ils occupent une place importante dans l’histoire culturelle du Maroc.
Ce sont de telles convictions qui ont conduit à la création en 2011 des Malhounyat à El-Jadida-Azemmour.
Ce sont de tels hommes imbus de culture et croyant fervemment en la cause de ce patrimoine et en cette identité nationale comme moyen de préserver l’unité sociale, qui ont été derrière sa création. Et c’est dans ce sens aussi, qu’est organisée cette 11e édition du Festival international de l’art du Malhoune « Malhounyat Azemmour », du 17 au 19 août à la place Abraham Moul Niss.
Tout ce rappel pour dire que la poésie du Malhoune a toujours été le reflet de la société. Elle a toujours été un art où les auteurs s’approprient les problèmes des gens ordinaires de différentes catégories sociales pour en créer, avec une grande sensibilité des œuvres dont on tire des leçons et des morales.
En gros, disons que de tels festivals qui mettent en exergue un art comme celui du Malhoune, sont là pour nous apprendre à vivre en harmonie et en équilibre avec notre environnement. Ils sont là pour simplifier les préceptes religieux et les bonnes pratiques tout en évitant l’isolement et en prônant l’ouverture sur le monde.
L’invité de cette édition est l’Espagne.
Abdellah Hanbali
