Par Driss Tahi
Le conservatoire Al Mostakbal comme institution pédagogique représente au sein de la ville d’El Jadida une fierté et un levier dans le développement culturel et artistique,
Il se distingue chaque jour davantage de par les résultats concrets obtenus , en témoignent les lauréats qui en sortent tous les ans.
Depuis quelques temps Al Mostakbal semble confirmer davantage ses ambitions en ajoutant deux cordes à son arc , ouvrant ainsi ses portes à la littérature et à l’art, par l’organisation de rencontres signature concernant des oeuvres d’ecrivains et de poètes et à travers les expositions d’art plastique abritées par les cimaises de sa galerie.
Autant de manifestations culturelles et artistiques qui viennent mettre en valeur les potentialités d’El Jadida dans ce domaine et encouragent à juste titre les jeunes talents dans le chemin de l’épanouissement en les incitant à plus de créativité .
C’est en effet dans cette optique que nous avons eu l’immense bonheur d’accueillir la poétesse Mounia Khadiri à l’occasion de la parution de son premier recueil de poésie intitulé Les murmures de la plume récemment publié.
Mounia Khadiri est connue comme musicienne , elle évolue dans la sphère de ce conservatoire qui représente son deuxième foyer.
Sa présence et ses prestations très appréciées et applaudies lors de ses différentes apparitions , ainsi que son engagement ont toujours été le moins qu’on puisse dire concluants.
Dans sa poésie : La femme représente l’un de ses thèmes de prédilection , mais il y a aussi l’amour qu’elle prône comme une oraison , l’amitié, la fidélité, la déception , la peur , la fuite et l’espoir , qui jalonnent ses compositions.
La beauté dans sa splendeur est au détour de chaque quatrain et au coin des hemistiches, restituée par des mots sublimes et envoûtants choisis avec finesse et doigté.
Mais attention la présence de l’homme se révèle au fur et à mesure de la lecture et_ ce à travers les métaphores et entre les interstices des images et des insinuations, ou parfois ouvertement quand ce dernier « pleure une absence ».
Enfin
Mounia est une poétesse virtuose
Et une musicienne nourrie de lyrisme
Ainsi , le « SOL » dans lequel elle cultive ses alexandrins, trouve sa clé dans l’une de ses nombreuses partitions musicales préférées.
De même que le RE et le MI sur son clavier ne sont que les réminiscences qui nourrissent ses strophes et égrènent comme des notes syllabes.
Au nom de l’association des amis Ibn Zaidoun je remercie la direction du conservatoire Al Mostakbal qui a bien voulu accueillir généreusement cette rencontre signature qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat qui avait pris son envol il ya déjà plus d’une année .