De (G) à ( D): Baba, Amanallah (dit Aman par ses coéquipiers), Chiadmi et Chicha.
Trois attaquants (et quels attaquants!) et un grand défenseur.
De grands, de très grands joueurs, qui ont éblouis par leur talent, le public jdidi, mais aussi le public de tous les stades du royaume et bien au-delà.
Si les attaquants ont fait des ravages au sein de toutes les défenses de notre championnat, Baba, le défenseur, a par son sang froid, sa classe innée, ses premières armes à la plage d’El-Jadida, en face « de bureau arabe » (actuel Musée des anciens combattants), a su, non seulement à stopper les attaquants de tout le royaume et de l’Afrique, mais aussi à monter en attaque, à chaque fois que l’occasion le permettait et à parvenir à scorer.
Ce quatuor est magique.
Chacun d’entre eux a énormément donné au DHJ et à cette ville, par son talent, sa grande technique, sa touche de balle, sa couverture de balle (cas d’Aman) et son aisance à se déjouer des défenses adverses et à scorer.
Quant à Baba, se sont ses tacles, ses interventions de la tête, son calme olympiens qu’il parvenait à garder dans toutes les situations, qui lui donnaient cette grandeur et cette classe que peut, très peu de défenseurs marocains, l’ont eu avant ou après lui.
Qu’ont ils reçu en retour?
Même pas un jubilé digne de leur longue et incomparable carrière.
Quelle ingratitude !!!
