Par Abdelkader Belcadi
En plein milieu des avenues Mohammed V et celle des FAR, tout autour des banques, des agences d’assurances, de communication, de l’arrondissement municipale, du tribunal de 1ère Instance et du Marché Central devenus aujourd’hui, fief de dizaines de baraques…à usage commercial.
Cette tare enlaidie ces avenues depuis des décennies. Et tout indique que ces quartiers ne sont pas prêts à se départir de ce bidonville au cœur de la ville. Une juxtaposition et qui ne rime aucunement avec le cadre résidentiel au milieu duquel, elles se sont implantées.
Le pire, c’est qu’à force de les côtoyer, une partie de la population semble s’en être accommodée
Aujourd’hui, la ville présente aux visiteurs une image qui ne l’honore guère.. Une image à mi-chemin entre le cadre urbain et celui rural. Une même ville, mais deux cadres différents. Et en face des quartiers chics et des immeubles résidentiels, se trouvent des baraques illégales, inesthétiques, étroites et surpeuplées. Deux univers aux antipodes, les uns des autres qui bien que cohabitant de près, suivent chacun un mode de vie, diamétralement opposé.
Sidi Bennour : LES AVENUES MOHAMMED V ET FAR, ENLAIDIES PAR DES BARAQUES AUSSI INESTHETIQUES QU’ILLEGALES
