C’est parce que l’éducation doit suivre les évolutions de son environnement.
Qu’elle est le socle sur lequel nous construisons le monde de demain.
Qu’elle est aussi la matière par laquelle un pays façonne et prépare ses futurs acteurs (une génération éduque l’autre).
Que ce processus éternel demande à ses acteurs une anticipation permanente des enjeux futurs et surtout une évolution toujours en harmonie avec la société.
Que si le pays est un corps, l’éducation en est son cœur et La corrélation entre les deux est, par conséquent, vitale…que les deux doivent battre au même rythme.
Lors de la visite de Said AMZAZI,
Ministre de l’Education Nationale de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et porte parole du gouvernement, c’est ce message là, qu’il voulait transmettre à tous les staffs administratifs des établissements marocains.
Parce que force est de constater qu’à l’heure actuelle, le système éducatif marocain est en retard, victime de son manque d’initiative, de « fausses routes », voire d’un total je-m-en foutisme, pour ne pas dire autre chose, de certains directeurs d’établissements .
Si l’école doit être un lieu pour apprendre et s’éduquer, l’établissement Sidi Mohammed Ibn Abdellah est l’exemple à suivre dans le domaine.
Ceci, grâce à un Directeur et grand Militant, mais aussi à un staff dynamique et à des enseignants qui ont le sens du devoir.
Grâce à ce dynamisme et à cette générosité dans l’accomplissement du Devoir, de tels établissements parviennent à réduire le problème que rencontre actuellement notre enseignement, et qui n’est pas tant sa capacité à former de bons élèves mais le fossé, qui ne cesse de se creuser, entre les résultats des meilleurs et des moins bons.
Mais à y regarder de plus près, l’on note avec plaisir qu’ on est bel et bien à El-Jadida et plus exactement, au sein de l’établissement scolaire Sidi mohammed Ben Abdellah, connu communément sous le nom de: Al Matahine.
Mais l’établissement Sidi Mohammed Ibn Abdellah, ne s’arrête pas à ce stade, puisqu’il inculque aussi aux élèves, ce que le mot respect de la nature, signifie…
Derrière cette mobilisation et ce travail d’arrache-pied, un seul homme: Hassan Qaichi, Directeur de cet établissement.
Un homme qui partira à la retraite à la fin de l’actuelle année scolaire. Et donc un homme qui aurait pu , comme tant d’autres, laisser les choses à leur état initial.
Mais c’est parce que c’est un homme qui sait réellement ce que le mot Éducation veut dire et par où il commence.
Respect, Monsieur Hassan Qaichi. Bonne continuation. Votre retraite ne sera autre que le repos d’un réel et authentique guerrier.
