ELJADIDASCOOP
En tant que nation Musulmane, il est incompréhensible que le 27ème jour du ramadan a été, est, et surtout continue à ce jour, d’être une journée non fériée au Maroc.
Dans quel état physique, un musulman ayant passé toute la nuit du Destin à prier, se présentera-t-il le lendemain à son travail ?
Confronté à pareil dilemme, un musulman va, soit prioriser sa foi, quitte à en subir les conséquences dans son lieu de travail, le lendemain, soit prioriser son travail, quitte à mettre fin à une pratique et une ambiance spirituelles uniques.
Or perdre ces qualités, c’est perdre une partie de notre culture, de notre identité et de notre foi.
La journée du 27 Ramadan est généralement consacrée à la visite de nos chers défunts (parents, époux, épouses,frères et sœurs…) et ce, après une nuit blanche passée à prier.
Nous ne sommes nullement adeptes des journées chômées et payées. Les responsables n’aurons que l’embarras du choix pour récupérer cette journée au dépend de bien d’autres, fériées pourtant et dont très peu de musulmans saisissent utilité.
Pourquoi notre calendrier des vacances, façonné du temps du protectorat, n’a jamais subi de véritable mise à jour, pour être adaptée à nos us et coutumes ?
Les vacances du nouvel an, sont avant tout chrétiennes. Celles de « Rabiî », ne sont autres que celles de Pâques, autre fête chrétienne et juive…
Et aujourd’hui, qu’une majorité de marocains, ignore en qu’elle année de l’Hégire elle est ; de ne pas être en mesure de citer les 12 mois de notre calendrier dans l’ordre, voire de les citer tout court, est assez révélateur du désastre religieux et culturel qui s’est opéré dans notre culture.