Dans une ville où les autorités « recommandent avec insistance », une « utilisation rationnée » de l’eau, y a-t-il encore lieu d’autoriser la tenue d’un Moussem avec ses 22.000 tentes et ses deux millions de visiteurs ?
L’on ne peut interdire aux gens d’arroser leurs jardins, de laver leurs voitures…Bref, d’effectuer les faits et gestes les plus anodins dont ils avaient l’habitude, tout en organisant un Moussem qui risque d’engloutir, à lui seul, les deux mois de réserve en eau qui nous restent, avant l’assèchement totale du barrage qui nous alimente en eau. Autrement, le Moussem représente une réelle menace hydrique pour l’ensemble de notre région.
Doit-il encore être maintenu en dépit de la crise hydrique du moment ?
Une question qui mérite réflexion.
El Jadida Scoop
