À l’occasion de la journée mondiale de la langue Arabe, le salon littéraire de la ligue des écrivaines du Maroc, section d’El jadida, présidée par Mme Khatiba Moundib, à organisé son 6ème salon.
L’invitée du jour ne fut autre que la poétesse et femme de lettres de haut calibre, Latifa Selimani Gherras.
Au début de la soirée, la présidente, Khatiba Moundib, a donné un bref aperçu sur l’historique de la langue Arabe , sa beauté et sa richesse qui font d’elle la langue de la poésie et sur le caractère sacré, puisque c’est la langue de la révélation en Islam.
Après cette brève présentation la présidente a cédé la parole aux deux écrivaines et poétesses, Saida Elchaheb et Malika Fahime qui se sont ingéniées 
à analyser les recueils de l’invitée, en vue de mettre en exergue son écriture engagée en faveur de la femme.
En effet, et sans se confiner dans un féminisme béat et niais, l’écrivaine estime que la femme peut être libre sans être libertine et que pour arriver à ce dessein, elle ne doit pas se vanter d’avoir un joli corps, mais doit plutôt œuvrer pour avoir un bel esprit…
Elle affirme que le chemin est parsemé d’embûches mais qu’il est nécessaire de le parcourir si l’on veut s’affranchir des diktats d’une société rétrograde.
Férue de la langue Arabe et de sa poésie, la poétesse a tenu en haleine, l’assistance qui s’abreuvait de son savoir et a tenu à déclamer certains de ses poèmes.
L’accompagnement à la guitare assuré par le jeune et talentueux Ilyas a donné plus de sel à la soirée qui fut terminée par un débat très fructueux.
