La FALA9A…

FALAQA

De génération en génération s’est transmise l’évocation des punitions subies par les élèves.

Ces punitions corporelles ont été jugées nécessaires pour dresser une enfance forcément paresseuse et indisciplinée

Une bêtise en classe ou un travail non fait pouvait avoir pour conséquence la fameuse Fala9a (photo).

A côté, il y a aussi, ce qu’on peut appeler la punition écrite, et qui consistait souvent à faire des « lignes », c’est à dire à écrire un certain nombre de fois la même phrase, souvent moralisatrice : « Je dois être poli avec le maître », « Je ne serai pas brutal avec mes camarades » ……

Il ne faut pas trop noircir le tableau : l’immense majorité des maîtres ont peu eu recours à tout cet arsenal de punitions mais leur responsabilité était grande ; l’école a toujours été l’outil de la promotion sociale et les enseignants ont toujours eu à cœur de voir leurs élèves réussir.

Ce n’est pas aisé avec des classes de 40 ou 50 élèves !

Précisons qu’au Maroc, ce n’est pas à l’école que la Fala9a était monnaie courante pour punir un enfant « indiscipliné », mais plutôt dans les mosquées (msids), pour l’apprentissage (par cœur) du coran.

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