Par Driss Tahi
Les planches du théâtre Jdidi semblent renaître pour célébrer La journée internationale du théâtre, et tous ses recoins s’animent merveilleusement, comme au bon vieux temps, après une période de léthargie
Elles retrouvent en ce début de printemps une certaine chaleur, sous les pas d’acteurs avides de jeu et de contacts avec le public et les applaudissements qui résonnent dans une salle pleine à craquer,
Le beau portrait de Feu Afifi qui orne le hall d’entrée n’a jamais paru aussi accueillant, et aussi souriant, j’ai même ressenti en rencontrant au passage certains visages familiers une pincée d’émotions et la nostalgie d’une époque révolue, lorsque le théâtre à El Jadida était un espace de culture, de spectacle et un lieu privilégié de divertissement.
Nous avons eu l’impression à la vue de ce remue ménage que le théâtre s’apprêtait à revivre un moment de son glorieux passé.
Les organisateurs de cette 8 éme édition du festival Imazighene pour le théâtre ; « l’association printemps de la créativité » l’ont annoncé sous le thème : « le théâtre phare du savoir et de la créativité »
Deux hommages ont été rendus à cette occasion à deux grandes personnalités du théâtre:
Souad Nejjar Bastaoui, et Mohamed Gabi dont le nom à été dédié à l’actuelle édition :
Nejjar qui a brillé durant Mohammed Gabi
plusieurs années dans des rôles au théâtre comme à la télévision pour des prestations connues du public.
Et le poète Mohamed Gabi pour la signature de nombreux ouvrages littéraires et notamment ses scénarios pour le théâtre.
Par ailleurs et durant ces trois jours, plusieurs représentations ont été données au théâtre de l’église et au théâtre Afifi ; comme succès : » Fausse Adresse »
Les cérémonies de ce festival ont été honorées par la présence de M. Kamal Akbar Pacha de la ville, M. Abderahmane Aress directeur régional de la culture et M. Hicham Bahloul acteur et responsable du théâtre de l’église.