Par: Abdellah Hanbali
Au vu de la tournure des événements, joueurs, supporters et même entraîneur, sont incapables aujour’hui, de dire qui est gardien numéro 1 du DHJ et qui est sa doublure !
Les deux évoluent à tour de rôle en championnat comme en ligue africaine des clubs champions.
Or cette concurrence fragilise aussi bien les deux gardiens, que l’équipe l’équipe. Parce que quand tu es gardien, la concurrence, c’est toi-même, pas les autres. Un gardien en ballottage ne sait pas où il va et il a du mal à progresser. Car un manque de hiérarchie finit par fragiliser les deux gardiens, et aussi leurs coéquipiers.
Devant un gardien, évoluent des défenseurs avec leurs propres affinités, et seul un gardien titulaire a le temps d’avoir du feeling avec eux.
Aujourd’hui, Kilani et Filali sont fébriles, peu inspirés et relâchent trop de balles faciles. Et si ce n’était le métier des défenseurs et leur talent, ce manque de confiance chez nos deux gardiens, serait plus flagrant et payé cash. Ceci nous pousse à nous poser des questions sur le rendement de ces deux goals s’ils évoluaient aujourd’hui et dans les mêmes circonstances, à Al Hoceima, Khénifra, Tétouan, RAC… ?
Plus que jamais, le DHJ a besoin de gardiens confiants et prêts à gérer la pression. Les défenseurs ne se sentiront que mieux. Et la sérénité qui s’en dégagera aura que des retombées très positives pour la suite de la saison.
Talib doit en être conscient et tout faire pour y remédier au plus vite. Si l’un des deux keepers ne donne pas satistfction , il devra peut-être se résigner à passer à un système plus classique. Le risque étant tout de même de désespérer celui qui sera désigné numéro 2. Mais il faut des gardiens qui supportent la pression, et pour le moment ni Kinani, ni Filali ne sont en mesure de le faire.