Pris en tenaille entre, une affaire familiale qui suit son cours au tribunal et dont le verdict tardait, selon lui, sans raisons apparentes et les dégâts psychologiques et autres souffrances, que ce retard lui occasionnait.
Devant ce quotidien, de plus en plus empoisonné et invivable, ce quarantenaire péta les plombs après sa énième sortie du tribunal, et commença un « LIVE » à chaud, devant cet édifice étatique de tous ses malheurs.
Pour ce simple « délit », appelé sous d’autres cieux, de liberté d’expression, l’homme fut convoqué au tribunal, puis jugé) six mois ferme de prison.
Aucune enquête ne fut entamé, au préalable, pour savoir si le dossier de cet homme au tribunal, ne souffrait d’aucune entrave, due à une éventuelle corruption ou « Bak Sahbi ».
Vrai que tous nos magistrats sont intègres, que notre justice est libre, que tout va à merveille dans ce domaine et par extension, pas de temps à perdre dans des fioritures et des enquêtes vaines.
Mais delà à utiliser ce pauvre homme pour lancer un avertissement à peine voilé, à toute personne qui prononce un « mot de travers » envers la justice de ce pays, reste en soi, une terrible injustice vis-à-vis d’un homme anéanti à jamais.
El Jadida Scoop
