Depuis quelques jours, Hay El Kalâa est devenu un réel fief de la criminalité. Un quartier où règne l’insécurité et où les délits foisonnent.
Ce sentiment d’insécurité avait poussé les habitants à interpeler les autorités locales et sécuritaires afin qu’ils puissent intervenir et mettre fin à la terreur qu’ils subissent quotidiennement.
Cet appel de détresse, lié à la recrudescence de la criminalité au niveau de ce quartier ont poussé les autorités sécuritaires à lancer une campagne de lutte contre la criminalité pour venir à bout de ces délits commis par de jeunes délinquants, souvent récidivistes, et qui sèment la terreur en se promenant, sous l’effet des psychotropes, munis de sabres et de toutes sortes d’armes blanches, menaçant les passants et les habitants du quartier, qui craignent aussi bien pour leur vies que pour leurs biens.
Un sentiment d’insécurité et de terreur nourri quotidiennement par des actes de violence et de menaces, et par des scènes auxquelles les habitants du quartier assistent, bon gré mal gré, dans ces rues connues pour les délits qui y sont quotidiennement commis.
Cette compagne lancée depuis quelques jours, a pour objectif de faire régner l’ordre et redonner aux habitants de ce quartier ce sentiment de sécurité qui y fait défaut, dans une application stricte de la loi qui incrimine tout port d’armes blanches sans justificatif légal, et toute détention de drogue ou tout autre délit en mesure de porter atteinte à la sécurité des citoyens.
Il est vrai que de telles campagnes d’assainissement de la ville de ces malfrats qui terrorisent les citoyens peuvent sûrement donner leurs fruits et rétablir l’ordre et la sécurité. Mais pour combien de temps ? Ces actions ne devraient pas faire l’objet seulement de campagnes ponctuelles, mais devraient être la règle générale, particulièrement dans une ville qui connait un accroissement vertigineux de la population dû à son expansion économique.
Khadija Choukaili