Par: Khadija Choukaili
En ce jeudi 16 mars, a démarré, au tribunal administratif, la première audience relative à la plainte déposée par une citoyenne contre la Commune d’El Jadid.
En effet, dans une plainte unique en son genre, le tribunal avait rendu justice à une citoyenne jdidie qui avait porté plainte contre la Commune d’El Jadida pour avoir subi des dégâts matériels causés par la chaussée détériorée de la voie qu’elle emprunte quotidiennement.
Cette plainte portait sur la négligence de la Commune qui a failli à l’une de ses missions en rapport avec la maintenance des voies publiques.
En effet, conformément au Dahir n° 1-15-85 du 20 ramadan 1436, portant promulgation de la loi organique n° 113-14 relative aux communes. (B.O. n° 6440 du 18 février 2016), notamment son article 83 qui stipule que la commune crée et gère les services et équipements publics nécessaires à l’offre des services de proximité, dans certains domaines qui rentrent dans son champ d’action, tels que l’aménagement et l’entretien des voies publiques, leur éclairage et leur signalisation.
Il s’est avéré que la voie détériorée objet de la plainte n’a pas été réaménagée, ce qui constitue un délit pour lequel la plaignante a eu gain de cause en étant indemnisée d’une somme de 5000 dhs due par la Commune qui doit prendre également en charge tous les frais récurrents à cette affaire.
La plaignante qui exerce dans le domaine associatif, et qui est présidente d’une association appelée « القلب الكبيرللبيئة والتنمية المستدامة »,tente par ce procès, à faire prendre conscience aux citoyens de leurs droits de bénéficier des services de la Commune qui devrait s’acquitter des missions qui rentrent dans son champ d’action, notamment celles en rapport avec l’entretien des voies publiques.
L’avocat de la plaignante a insisté sur son souhait de voir la justice être ferme sur le jugement de cette affaire afin de faire prendre aux Communes leurs responsabilités envers les citoyens.