Malgré les quelques incidents survenus à Hay Sfa et Hay Al Matar, où la chute d’un lampadaire n’a pas fait, Dieu merci, de victimes parmi les citoyens, on n’a toujours pas constaté une quelconque réactivité de la part de la RADEEJ et la Commune Urbaine, à qui incombe la charge de réparation et d’entretien des lampadaires et poteaux électriques qui souffrent d’un réel manque de maintenance dans plusieurs quartiers de la ville.
Il est à noter qu’en cette période de vacances et aussi de chaleur, l’endroit le plus fréquenté et aussi le plus prisé par les citoyens, est cette longue allée de la corniche qui offre le seul espace où, aussi bien les estivants que les autochtones, viennent chercher un peu de fraicheur.
Cependant, on remarque, photos à l’appui prises pas loin de l’hôtel Ibis, la flagrante dégradation de ces poteaux due à l’effet du temps et de l’humidité.
Faudrait-il attendre que ces poteaux causent des victimes parmi les citoyens pour que les structures concernées interviennent et réparent les dégâts après coup ?
Malheureusement, il est déplorable de se rendre à l’évidence, prouvée maintes fois par ces élus, qui ne considèrent pas que les travaux d’entretien constituent une priorité qui permet de garder ces infrastructures en état de fonctionnement.
Pour rappel, il y a à peine quelques jours, un poteau électrique est tombé à Hay Sfa et a pratiquement écrasé une voiture en stationnement. Les dégâts étaient important mais, fort heureusement, il n’y a pas eu de victimes parmi les citoyens.
C’est dire le risque que représente, pour la population tous ces poteaux, qui, en l’absence d’entretien, mettent la vie et les biens des citoyens en danger.
Khadija Choukaili