Le « Parc d’El Jadida ». Les jdidis avaient espéré trouver enfin, en ce projet écologique de grande envergure, un espace de jeux et de détente qui soulagerait les familles et leur permettrait d’offrir à leurs mômes un parc balnéaire où ils pourraient s’offrir des moments de défoulement.
Cependant, la réalisation de ce projet, qui devait être édifier sur une superficie de 15.000m², et qui devait disposer, en plus des aires de jeux et de baignade, de terrains de mini-foot, de structures de restauration, d’espaces de distraction pour petits et grands, et d’un parking, vient d’être arrêtée par le Ministère de l’Intérieur pour l’illégalité qui a engendré la procédure de construction sur un espace public situé sur la plage d’El Jadida, à l’entrée nord de la ville.
Certes, il faut rappeler que depuis l’annonce de la mise en œuvre de la réalisation de ce projet, des voix se sont élevées à travers les réseaux sociaux pour dénoncer l’illégalité dans laquelle s’est déroulée la procédure de mise en œuvre de ce projet sur un espace faisant partie du domaine public maritime.
Des voix qui ont vite été étouffées sous l’effet du pouvoir que détient l’investisseur, un « oueld leblad » qui aurait « le bras long » auprès des autorités locales.
Fort heureusement, personne dans ce pays de droit n’est en mesure de se considérer au-dessus de la loi.
Il faut souligner que ce projet devait être réalisé à l’entrée de la ville sur un espace faisant partie intégrante de la plage, et dont les travaux de construction ont débuté il y a plusieurs semaines, n’a malheureusement pas tenu compte de l’environnement et des dégâts engendrés sur la plage, occasionnant un affaiblissement au niveau de la côte, et faisant fi de la loi « Littoral » d’in-constructibilité, qui interdit toute construction à moins de 100 mètres de la côte., sans même se soucier du fait que l’édification de ce projet sur la ligne de rivage aggrave le phénomène d’érosion et le recul du trait de côte.
Un projet qui baigne dans l’illégalité et qui a, incontestablement, vu l’implication des autorités locales et des élus, sans lesquels les autorisations de construction n’auraient pas été délivrées.
Un projet de plus qui met à nu, si besoin est, ce secret de polichinelle qui fait que des autorisations sont bel et bien délivrées, en contournant, de manière flagrante, la loi.
Qui dit autorisation abusive de construction, dit également pot de vin, abus de pouvoir et nécessairement violation de la loi, qui semblerait n’être imposée qu’au citoyen lambda.
Certes, le Ministère de l’Intérieur a pu intervenir pour mettre fin à cette anarchie et aux violations des lois et limiter les dégâts.
Certes, il y aura des poursuites judiciaires et des sanctions selon la loi en vigueur à l’encontre des fauteurs. Mais qu’en est-il pour les dégâts sur l’environnement et sur ce site balnéaire où les travaux de construction sont déjà à un stade avancé de réalisation, ayant causé un réel affaiblissement de la zone sablonneuse sur cet espace ?
S’il y a une leçon à tirer de cette affaire, c’est qu’il y a des disfonctionnements flagrants au niveau de l’administration locale et de l’application des textes de lois, car la corruption y est bien ancrée, et les abus de pouvoir font partie intégrante du quotidien de certains fonctionnaires corrompus.
On est en mesure de se demander si l’on peut espérer un développement de la ville ? Absolument pas dans ces circonstances. A moins que l’on sanctionne sévèrement toutes les personnes impliquées dans cette affaire afin de donner l’exemple, à travers eux, à ceux qui pourraient espérer violer impunément la loi.
Khadija Choukaili
Il y a côté un centre de vacances OCP depuis plus d’un demi siècle, mais personne n’a parlé, sauf qu’aujourd’hui avec ce beau projet qui va rendre une zone plein d’ordures et de zbel qui sert strictement à rien.
Au moins il faut demander l’aménagement d’une vraie corniche avec espace de loisirs et de jeu comme ce qui a été à Casa à côté de la mosquée Hassan II, bloquer c’est facile mais proposer une alternative zéro.