Un constat bien amer qui soulève certes, plusieurs interrogations sur les raisons qui ont laissé El Jadida accuser ce retard en matière de développement urbanistique. Cette belle ville qui a connu un passé glorieux continue sa descente aux enfers et se dégrade de plus en plus, malgré les innombrables atouts dont elle dispose. Le Deauville marocain, hélas, n’est plus.
A-t-on besoin de rappeler que la majorité des quartiers de la ville sont dans un état lamentable.
Il devient désormais évident que l’état actuel de la ville n’est dû qu’à la gestion lamentable qu’elle subit depuis des décennies. On a beau accorder le bénéfice du doute aux gestionnaires de la chose publique, mais les faits sont là pour prouver l’incompétence d’un Conseil qui ne lève pas le petit doigt pour aller de l’avant.
On a beau soulever le problème de la propreté et de la collecte des déchets ménagers depuis plusieurs mois, pour ne pas dire plusieurs années, et rien n’y fait. A croire que les responsables vivent à des lieux de la ville, alors qu’ils traversent quotidiennement ses rues et ses artères, et constatent cet état des lieux qui laisse à désirer, que ce soit au niveau de la propreté ou de l’infrastructure de base.
Tout a changé dans cette ville, jusqu’au comportement de certains citoyens. Le vandalisme et les délits font fureur et rien n’est fait pour contrecarrer ces actes qui continuent à saccager la ville.
Certes, les jdidis ont aussi leur part de responsabilité dans cette dégradation de leur cité du fait de leur choix électoral. L’adage bien connu confirme « qu’on ne change pas une équipe gagnante », et par contraposée, on devrait obligatoirement changer une équipe « perdante » sur tous les plans, et l’état des lieux est là pour prouver que tout a régressé dans cette ville.
Et pourtant, jadis cette petite ville était réputée par sa propreté, son calme et sa sécurité. Et dans ce havre de paix règne désormais l’insalubrité, la violence et l’insécurité.
Pourtant, l’entretien et la gestion de la ville étaient assurés par les services municipaux qui s’acquittaient convenablement de leur mission. Ces derniers avaient la charge de la collecte des déchets au niveau des habitations, ainsi que la propreté des voies publiques, l’entretien des espaces verts, le jardinage et le gardiennage des parcs… et bien d’autres activités dont ils s’acquittaient convenablement et pour un salaire incomparable au montant des marchés octroyés à des sociétés délégataires qui ont rendu la ville insalubre.
El Jadida est en proie à une dégradation tous azimuts, offrant un paysage des plus hideux au grand désarroi des mazaganais qui ne savent plus à quel saint se vouer pour sauver leur ville. Tout subit le même sort, aussi bien les espaces verts que les quartiers qui souffrent d’un manque flagrant de maintenance et d’entretien, et d’insuffisance d’une infrastructure de base adéquate et répondant aux attentes des citoyens.
Inutile de rappeler toute l’anarchie qui prévaut avec l’avènement depuis quelques années, chômage oblige, de ces vendeurs ambulants et ces « ferrachas », un phénomène de société qui a pris de l’ampleur et qui a gravement porté atteinte à l’image de marque de cette belle cité, rendant « le centre-ville » tel un souk où on trouve de tout, en l’absence de contrôle de ces agents de la police administrative, qu’on ne voit pratiquement jamais exercer leur rôle dans une ville où l’anarchie prône.
La situation est grandement imputable à la responsabilité de la Commune et des élus,
Sombre constat et triste sort pour la belle Mazagan !
Khadija Choukaili
Malheureusement tout ce que vous dîtes est vrai, c’est dommage que le gouverneur ne fait rien, à qui doit-on s’adresser pour que tout change dans le bon chemin et redonner à cette ville la plus belle ville du Maroc