El-Jadida :COURTE VIE D’UN MUR

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Il y a Mur et … mur.

Il y a la mythique Muraille de Chine, la plus importante, une merveille qui fait la fierté de tout un peuple et témoigne de sa civilisation séculaire et de la richesse de son Histoire. Aujourd’hui, cet ouvrage  fait  gagner annuellement aux caisses de l’Etat, des milliards de dollars via le tourisme.

Puis, nous avons  le fameux Mur de Berlin, pendant vingt huit ans il était  synonyme du « Rideau de Fer » et  de  division de l’Europe en deux parties: Est et Ouest… .

Qui d’entre nous, ne se rappelle pas encore de ces appellations : Check- point Charlie (célèbre point de passage entre les deux Allemagnes),  RFA (Allemagne de l’Ouest),  RDA (Allemagne de l’Est)… ?

Ce Rideau de Fer qui a rempli pleinement son sinistre rôle et inspiré tant le cinéma que la littérature,  a été détruit en 1989. Fragmenté en plusieurs  parties (symbole d’une liberté et d’une réunification, tant souhaitée et enfin  retrouvée), chacune a été arrachée au prix fort par collectionneurs et néo-collectionneurs, sans oublier que plusieurs musées lui ont été aussi consacrés.

Et Last but not  least… nous avons le fameux mur d’El Jadida.

Construit il y a à peine quelques mois pour border la nouvelle « corniche » récemment aménagée, il vient de battre tous les records de « longévité » en…s’affaissant comme un château de cartes lors des dernières pluies.

« Notre rideau de fer…raille », est une œuvre d’ « Art » 100%marocaine, ayant, parait-il   souffert de nombreuses anomalies… les mêmes au fait, sans que rien n’y soit jamais fait, pour y remédier.

Rappelons que la visite de sa Majesté qui se profilait à l’horizon en ce temps là, avait, parait-il, « acculé » certains responsable régionaux à la  précipitation, au bâclage et  au non respect des normes ; sans oublier, pour autant  les détournements habituelles et  manifestes, des fonds alloués au projet et dont personne ne veut en parler et pour cause…Ce sont là quelques uns des « aléas », ayant plombé notre «Mur » à nous marocain.

Une galéjade qui nous a coûtés des millions de dirhams et que nous sommes obligés aujourd’hui, de détruire pour la reconstruire.

C’est à croire, que c’est devenu une mode pour les gouvernants et une fatalité pour les gouvernés.

 

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