Un jeune homme a été arrêté pour son implication dans des actes de vandalisme perpétrés au sein de l’hôpital Mohammed V au niveau du service des urgences où avait été admis un membre de sa famille dans un été critique suite à un accident de la route.
Les membres de la famille du défunt ont accusé le personnel médical et paramédical du service des urgences, de ne pas avoir fait le nécessaire pour sauver la vie du blessé arrivé à l’hôpital dans un état grave et qui a succombé à ses blessures.
Le mis en cause aurait brisé la vitre de la fenêtre du service de facturation ainsi que la porte d’entrée du service des urgences, ce qui a provoqué une grande panique au sein des urgences suite à laquelle la majorité du personnel ont pris la fuite.
Les autorités sécuritaires ont été alertées et le mis en cause a été arrêté et placé en garde à vue sur ordre du parquet compétent selon les procédures en vigueur.
Il est déconcertant de constater que ces actes de vandalisme sont souvent commis au sein des urgences de l’hôpital par des accompagnateurs de malades qui sont insatisfaits des soins dispensés à ces patients admis souvent dans un état grave.
Sachant que l’hôpital souffre d’un manque flagrant en matériel et en moyens financiers ; et connaissant la lenteur des procédures administratives relatives aux réparations, il va sans dire que la réparation de ce qui a été détruit nécessitera plusieurs mois (si ce n’est pas plus) pour être réparé (si, toutefois, il l’est). C’est dire (et dénoncer) l’inconscience de ces énergumènes qui perpètrent des actes de vandalisme sans que l’idée qu’ils portent atteinte à un bien public dont ils pourraient nécessairement avoir besoin un jour, ne puissent effleurer leurs esprits.
Inconscience, ignorance et incivisme, les maîtres mots qui caractérisent ce genre d’attitudes.
Khadija Choukaili