S’il y a une chose qui saute aux yeux à l’orée de cette 18 ème journée, c’est qu’à part deux ou trois équipes, toutes les autres équipes se valent, à quelques détails près.
C’est une Botola où on a vu la lanterne rouge en mesure d’aller chercher des points à Berkane, à Oujda…ou de battre le HUSA, etc. D’ailleurs, même la différence des points entre la lanterne rouge et les équipes, soi-disant, bien classées, est des plus minimes et les retards peuvent être rattrapés à tout moment, pour une fois qu’une équipe a la chance de pouvoir aligner deux victoires de suite.
Ce qui fait aujourd’hui, la différence entre telle ou telle autre équipe, c’est la combativité de ses joueurs, c’est une bonne ambiance qui règne dans les vestiaires, c’est une infirmerie du club vide ou presque, c’est des joueurs lucides et disciplinés qui évitent de recevoir des cartons aussi bien inutiles que stupides… et surtout, un mental fort chez chaque joueur. Car si la technique, la vitesse ou le sens du jeu sont importants, le mental va permettre l’expression des capacités du joueur sur le terrain. En confiance, on joue mieux, on ose plus et on exprime plus facilement son potentiel et son niveau de jeu atteint à l’entraînement.

Dans un tel cadre, la touche de chaque entraineur est très importante. En plus d’être proche de ses joueurs, il doit tout essayer afin de créer un groupe solidaire et homogène. C’est d’ailleurs, à ce titre, que l’on parle d’équipe, de groupe, d’entité.
Le classement du DHJ dans la présente Botola, reflète en fait, le mental des joueurs et la solidarité du groupe. Il reflète aussi le niveau limité, techniquement, de plusieurs joueurs recrutés cette année et avec lesquels, Aziz Bouderbala, nous a promis qu’il combattrait avec, pour gagner des titres à la fin de la présente année(sic).
Contre le MAT, on a vu un DHJ combatif. Un DHJ qui produisait un football plaisant. Un DHJ qui avait l’occasion de scorer à maintes reprises, mais à chaque fois, il laissait échapper sa grande chance pour tuer le match, si bien que les minutes s’écoulaient, sans que le score de 1-0 en faveur des Doukkalis ne puisse être aggravé.
Mais en deuxième mi-temps, c’est un MAT, totalement métamorphosé qui fit face au DHJ.
-Est-ce à dire que Drideb, l’entraineur du MAT a fait une meilleur lecture du premier half que Bencheikha ?
-Ne dit-on pas que la deuxième mi-temps est celle des entraineurs ?
Bref, tout se joue sur des détails lors de cette Botola, y compris les lectures d’une VAR, de plus en plus contestée.
Il est plus que jamais nécessaire pour le DHJ de ne rien lâcher dans le reste de ce championnat. Et seules les qualités précitées, sont à même de faire gagner ou de faire perdre un match.
PS : au lieu de hululer sur tous les toits , comme quoi le Maroc est le premier pays arabe et africain à utiliser la VAR, on aurait mieux fait d’investir dans la formation des caméramans et des techniciens, en quantité suffisante. Et ce n’est qu’une fois, ce but atteint, qu’on ait recours à la VAR. Car la technique de la Vidéo a besoin pour sa pleine réussite, de suffisamment de caméras et de prises sous différents angles. Ce soir, ni le but du MAT, ni le penalty du DHJ et encore moins le penalty sifflé à la 94ème minute en faveur du MAT, n’étaient clairs. Et VAR ou pas, cela ne nous a avancés à rien, vu qu’à chaque fois, on n’a eu recours qu’à une seule et unique caméra, placée dans les tribunes, et qui nous offrait les seules et uniques images, à voir et à revoir …jusqu’à la nausée.
El Jadida Scoop