Dans de nombreux accidents de la route, l’implication directe des pièces défectueuses de rechange, est plus incriminée que jamais

accident 12

Par: Abdellah Hanbali

Un véhicule comprend pas moins de 30.000 pièces de rechanges. Et il suffit parfois d’y placer une seule  pièce de qualité douteuse, pour que notre vie et  celles des autres ne soient mises en danger.

C‘est pour cette raison, qu’en  conseillant,  vendant ou plaçant ces pièces dans une voiture, chacun doit œuvrer à  l’instauration d’une consommation responsable et  à la baisse des risques d’accidents dans notre pays.

Un sacré challenge, dans un pays où   la Mercedes 240,  model  que l’on ne fabrique plus depuis 1983, fait encore office de grand taxi.

Comment peut-on exiger    des pièces de rechanges de qualité à  ces tacots ? Et où les dénicher ?

Et quand bien même des « pièces de rechange utilisées »   traversent  quotidiennement  nos frontières, qui en contrôle la qualité et  la légalité ?

Et si contrôle il y a, comment expliquer tout ce flot de marchandises de contre bande qui inonde le marché national ?

Comment expliquer  ces énormes quantités de marchandises, passées frauduleusement via nos frontières avec le voisin algérien, et  inondant, aujourd’hui, notre marché?

Questionné à ce propos, un cadre de la délégation du commerce et de l’industrie d’El-Jadida, nous a fait savoir, que « le contrôle de ces produits est  principalement axé sur l’Etiquetage et l’Emballage.

Mais est-ce suffisant ?

Nous ne voulons pour preuve que toutes ces pièces de rechanges, de différentes grandes marques, qui jonchent  les étalages des revendeurs agréés et qui n’ont d’authentique… que les emballages et les étiquettes !!!

Et les centres des visites techniques, font-ils convenablement leur boulot ?

La présence de tous ces tacots, roulant encore sur nos routes, est la preuve que les mailles de leurs filets sont béantes et pour cause…

Quant aux garagistes, sont-ils irréprochables ?

Un grand nombre d’entre ces « professionnels » a appris le métier dans le tas. Leur compétence peut laisser énormément à désirer. Pire dès que certains commencent à acquérir le métier, ils se mettent à jouer les patrons et à superviser un travail souvent accompli par des apprentis, dont une partie , non négligeable,   est  encore mineur..

La police de l’environnement (contrôle des fumées dégagées par des pots d’échappement…) et bien d’autres services, les associations protectrices du consommateur…, sans oublier le consommateur lui-même, doivent tous œuvrer ensemble, s’ils veulent combattre ce fléau.

ferraille

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