

Sidi Moussa est une lagune située à mi-chemin entre El-Jadida et Oualidia. Les habitants des Douars avoisinants la nomment RJILA (pied), par allusion à sa forme. Mais contrairement à Oualidia, on n’y trouve ici, ni chalets, ni restaurants, ni Motel…et encore moins de route goudronnée (environ 2 kms), une fois qu’on quitte la nationale pour emprunter la piste qui y mène.
Les estivants qui s’y rendent viennent des quatre coins du royaume. Ce sont en majorité des gens passionnés, qui en sont tombés amoureux dès leur première visite. Des personnes qui ont su percer son charme et voir en cet « isolement » et cette nature vierge et un brin sauvage, un charme difficilement résistible.
Il faut dire qu’ en plus d’être l’une des meilleures plages du royaume, Sidi Moussa reste un havre de paix où les oiseaux migrateurs (flamants roses entre autres) en font une zone de passage obligée et où ils ont pris l’habitude de venir se reposer, se nourrir et s’abreuver, avant de s’envoler vers des cieux eux températures plus clémentes.

Aujourd’hui, cette magnifique lagune qui fait partie de la commune d’Oulad Aissa, offre du travail à plus d’une centaine de jeunes de la région. Certains louent des parasols et des chaises, d’autres préparent de succulents tajines ou des sardines grillées et la grande majorité, gardent les centaines de voitures des visiteurs qui y stationnent, à raison de 10 DH chacune.
Ce qu’on peut reprocher à la commune qui a loué toutes ces places et à tous ces jeunes qui vivent de cette plage, c’est que les bacs à ordures sont inexistants et les montagnes de détritus qui continuent à s’entasser, jour après jour, ne trouvent personne pour les ramasser pour en débarrasser cette plage, qui risque de perdre toutes les caractéristiques qui faisaient et font toujours son charme, à commencer par son sable fin et doré, une qualité dont très peu de plages marocaines peuvent encore s’enorgueillir aujourd’hui.

M. Mohamed El Guerrouj doit inciter les élus de certaines communes à œuvrer pour l’amélioration de la qualité de vie dans leurs régions et de cesser, à chaque occasion, d’évoquer le manque de moyens pour occulter leurs incompétences, pour ne prêter attention qu’à la fructification … de leurs « propres biens ».
El Jadida Scoop
Merci pour
Votre texte, très éloquent et très bien écrit.
Je suis comme vous amoureux de ce petit paradis, mais cet Amour s estompe avec le temps à cause de votre « MAIS… » où tout est dit.
Pourtant, si proche d une El jadida en « pleine expansion et de Casablanca par autoroute.
Dommage quel gâchis, dans un si beau pays en pleine évolution positive.
Quelqu un sait il, si il y a un plan d aménagement de ce » VRAI PARADIS SUR TERRE « ???