Certes Zemamra n’a pas gagné aujourd’hui contre Berrechid, mais elle continue à glaner des points et à mieux se positionner, par rapport aux autres équipes menacées par la relégation, dont un certain DHJ qui n’en est plus qu’à un seul point.
Un match qui a été difficile à se démêler, entre deux équipes qui ont passé la majeur partie du temps, à se juger, à se jauger et à n’attendre que la première inattention et le premier faux pas de l’autre, pour lui porter l’estocade finale.
Un match où la pression a pesé de toutes ses forces sur les joueurs, au point de donner, à certains moments de la partie, l’impression de les tétaniser et de les empêcher à développer leur meilleur football.
Dans cette partie hitchcockienne, l’issue finale a failli être défavorable à l’équipe de Zemamra, non pas à cause de la force ou d’un quelconque talent de l’équipe adverse, mais à cause de ce satané VAR, version marocaine.
Non, on ne pointe nullement la VAR du doigt parce que Zemamra a failli perdre son match à cause de cette « foutue technologie », mais parce qu’une VAR ne doit pas se baser sur deux-trois caméras, loin de la qualité et du grand nombre d’angles qu’offrent les pays développés et qui savent ce que le mot VAR, veut vraiment dire.
Si Lekjaâ et son équipe cherchent à hululer sur tous les toits, que le Maroc est le premier pays arabe et africain à avoir introduit la VAR dans son football, il n’avait qu’à commencer par le commencement, en formant un plus grand nombre de techniciens et de cameramans, tout en les dotant d’un matériel performant.
En commençant cette VAR avec une moyenne de deux-trois caméras/match, Lekjaâ semble avoir mis la charrette devant les bœufs. Il a aussi mis les arbitres dans une position délicate, vu la qualité des images et celle des prises d’angles de vue, très limitées.
Mais VAR ou pas, la RCAZ a encore une nouvelle fois, su répondre présent. Il continue à glaner des points, 12 en six matchs (trois victoires et trois matchs nuls). Alors oublions tout ce qui fâche pour le moment et félicitons cette équipe, qui tel un Phénix, vient de renaître de ses cendres.
Bravo à Belgchour et à tous ceux qui l’assistent. Bravo à Ismail Al Alaoui et à son staff technique et Bravo à chaque joueur de cette magnifique équipe qui « se tue » à chaque match, pour glaner des points et faire plaisir à ses supporters .
El Jadida Scoop
