Il règne en ce moment, un climat de froid et de grisaille sur El-Jadida. Un sale temps à l’image d’un Difaâ, incapable de réliser un bon résultat à Berrechid (largement à sa portée), ne serait-ce que pour réchauffer, un tant soit peu, ce climat maussade.
Tout au long de la partie, nous avons eu droit à une équipe plutôt naïve, encaissant deux premiers buts sur des balles arrêtées et un troisième, suite à un magnifique coup de ciseau de l’attaquant adverse.
Des buts qui soulignent, si besoin est, le très mauvais positionnement de notre arrière garde et la faiblesse d’un gardien hors du coup, comme lors de la majorité de ses matchs. Il n’avait qu’à s’inspirer de la qualité des interventions du gardien de l’équipe adverse, Hilali, qui lui est un vrai produit du DHJ, mais qu’on avait libéré pour des raisons que seuls les experts qui squattent la direction du club, sont en mesure d’éclairer notre lanterne à son sujet, comme sur bien d’autres encore.
Une équipe qui a jonglé avec des milliards depuis des années. Un argent du contribuable (wa dakkir…), pour donner à cette ville, cette indigne de la ville et de son histoire et de porter son maillot.
Un entraineur qui touche avec Bouderbala, dans les 500 millions de centimes/ an, et qui continue à se la couler douce à Paris, alors qu’il devait être licencié depuis belle lurette, pour ce manque flagrant de professionnalisme. Mais là aussi, le mystère continue de planer. Personne ne sait à ce jour, si Bencheikha compte toujours rentrer à El-Jadida ou si c’est une manière algérienne de tirer sa révérence, à l’instar d’Abdelkader Amrani « coincé » avant lui hors d’El-Jadida en début de la pandémie.
Sachant que Bencheikha n’a rien donné de concret avec le Difaâ, le comité du club aurait du le licencier pour cette faute professionnel, ne serait-ce que pour alléger la trésorerie de l’équipe, d’un tel fardeau inutile.
A ce jour, le gouverneur est incapable de trancher et de confier ce club à de vrais gestionnaires et de vrais connaisseurs du football. Ne pas trancher et vite, ne joue absolument pas en faveur d’un club que ses « dirigeants » ont maladroitement sur endetter. Et chaque jour qui passe, ne nous fait qu’éloigner, encore plus, d’une solution, peut être encore possible, aujourd’hui.
Abdellah Hanbali